La sédentarité combinée à une alimentation industrielle dénaturée sont les responsables de nombreux problèmes de santé.
En naturopathie, nous accordons une forte importance à la pratique sportive régulière. Nous la considérons comme indispensable au bon fonctionnement de l’organisme et aucun traitement ne permet sa substitution.
Evidemment, elle est à adapter en fonction des profils.
J’ai choisi de vous partager 8 conséquences de la sédentarité à court terme inspirées du livre de Daniel Kieffer : « Guide personnel des bilans de santé ».
1. La sous-oxygénation des tissus
Le fait de ne pas respirer de manière ample à une certaine cadence, provoque une sous-oxygénation des tissus.
Ceci peut avoir pour conséquence : fatigue régulière, manque d’attention, fébrilité ou encore souffle court au moindre effort.
2. Le ralentissement des échanges métaboliques
Les cellulles qui nous composent sont vivantes et ont toutes un rôle à jouer 24h/24. A ce titre, elles ont comme nous, besoin de respirer, de s’alimenter et d’éliminer. La sédentarité agit à ce niveau de deux manières :
- Une mauvaise absorption des nutriments par les cellules
- Un mauvais drainage des déchets cellulaires à éliminer (toxines)
La conséquence est qu’une cellule mal alimentée et intoxiquée est ralentie dans ses fonctions.
3. Ralentissement des fonctions émonctorielles
Les émonctoires sont les organes filtrant du corps :
- Intestins et reins pour les émonctoires principaux
- Poumons et peau pour les émonctoires relais
Les déchets toxiques sont drainés par l’organisme grâce à un liquide nommé la lymphe circulante. Ils sont donc évacués par les émonctoires. La sédentarité souvent lié à des excès alimentaires engendre un ralentissement de la lymphe circulante et une augmentation de l’encrassement des liquides humoraux (sang et lymphe).
Ceci a pour conséquence une augmentation de la toxémie et inévitablement une augmentation du risque de « tomber malade ».
4. Augmentation des dépôts scléreux
La sédentarité augmente le risque de dépôts scléreux dans le système vasculaire et les articulations. Ce sont des déchets qui ne sont pas éliminés et finissent par s’accumuler dans les endroits où la circulation est ralentie tels que les petits vaisseaux sanguins ou les articulations.
Cette accumulation peut engendrer des douleurs articulaires et des problèmes de circulation sanguine.
5. Affaiblissement du système cardio-vasculaire
Tout système qui n’est pas utilisé s’atrophie et perd en efficacité. Quand nous pratiquons une activité physique régulière, nous observons les bienfaits suivants :
- Meilleure endurance
- Meilleure résistance à l’effort
- Diminution du rythme cardiaque au repos
- Augmentation de la capacité d’absorption en oxygène (VO2 max)
- Circulation sanguine plus fluide
La sédentarité a pour conséquence l’effet inverse, une diminution des capacités à l’effort.
6. Dévitalisation liée au manque d’exposition aux éléments naturels
C’est un sujet plus subtil mais aussi important, l’exposition aux éléments naturels fait parti des conseils de base pour un naturopathe. Il y a une relation entre l’Homme et son environnement, d’un point de vue énergétique et physiologique :
- Le soleil permet de synthétiser la vitamine D
- Un air non pollué permet d’oxygéner convenablement l’organisme
- L’eau de mer reminéralise et dynamise le corps
S’exposer régulièrement à ces éléments est essentiel, s’en éloigner est logiquement préjudiciable.
7. Accumulation de calories stockables
Lorsque nous nous alimentons, le corps recharge ses stocks caloriques localisés principalement dans les muscles et dans le foie. Ces stocks ne sont pas très importants en terme de quantité. Le surplus est transformé et stocké sous forme d’adipocytes (graisses).
Si l’alimentation est régulièrement riche en glucides et que la personne concernée est sédentaire, elle s’expose à court terme au surpoids.
A moyen-terme, le surpoids est une des causes de dérèglement métabolique. Nous pouvons observer à ce moment là des excès de cholestérol, une hypertension ou encore un début de diabète.
Une activité physique régulière couplée à une alimentation équilibrée (à définir) permet une bonne régulation des calories.
Un point important à retenir :
Certaines personnes ne se rendent pas comptent de leurs excès caloriques car elles ne grossissent pas. Cela ne veut pas forcément dire qu’elles ne sont pas en excès ou que leur métabolisme est élevé.
En effet, selon notre morphophysiologie, notre capacité à stocker est soit forte soit faible. Les personnes ayant une faible capacité de stockage, auront plus de chance d’être en excès que des personnes avec de l’embonpoint.
8. Accumulation d’énergie non défoulées
Le stress est un excellent compagnon lorsqu’il est utilisé à bon escient. Il permet d’augmenter nos capacités physiques temporairement pour répondre à un stimulis et passer à l’action.
Nos modes de vies contemporain, provoque en nous des petits stress légers mais récurrents. Nous accumulons donc une grande quantité d’hormones dites « du stress » sans jamais passer à l’action.
Cette accumulation de stress nous ammène à un stress chronique qui risque d’évoluer en déprime voire en dépression. La dépression est une pathologie mentale difficile qui nécessite un accompagnement médical.
Le stress chronique a également un impact sur le corps. Certains symptômes comme les maux de têtes, les insomnies, les maux de dos ou encore les brûlures d’estomac peuvent être les conséquences d’un simple stress chronique auquel nous nous sommes habitués.
Une activité physique régulière permet d’utiliser les stocks hormonaux libérés par ces petits coups de stress quotidiens. De plus, elle permet aussi de sécréter les hormones du bien-être qui vont avoir l’effet inverse soit un appaisement des tensions nerveuses.
« La vie et le mouvement sont indissociables. S’immobiliser c’est mourir un peu. » – Daniel Kieffer