Alimentation : la première médecine

Quel est le rapport entre l’alimentation et la santé ?

L’alimentation est l’action d’apporter le carburant nécessaire au bon fonctionnement du corps et de l’esprit. La multitude d’opérations qui se déroule en permanence au plus profond de nous, exige des éléments bien spécifiques. Sans rentrer dans les détails, nous pouvons distinguer deux familles de nutriments :

  • Les macro-nutriments : nous pouvons les comparer au carburant de l’organisme. Ce sont les sucres que nous nommons glucides, les molécules issues des produits gras que nous nommons lipides et les protéines.
  • Les micro-nutriments : ils nous permettent d’utiliser les macro-nutriments et sont les responsables des différents processus dans le corps. Ce sont les vitamines, les minéraux et les oligoéléments.

Une bonne alimentation doit apporter à un organisme les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement en qualité et en quantité (ni trop, ni trop peu).

Si le corps est bien alimenté, il nous permettra de réaliser toutes les actions qui nous permettrons de rester en bonne santé et de nous épanouir (sommeil réparateur, activités physiques, gestion du stress, motivation, etc…). A l’inverse, un manque de nutriments engendrera fatigue, démotivation, douleurs ou encore affaiblissement du système immunitaire.

Quels sont les aliments à privilégier, ceux à modérer et ceux à supprimer?

Nous avons tous entendu que l’homme est omnivore. Ceci n’est pas faux mais il est important de préciser que tous les êtres vivants sont plus ou moins omnivores. Cela signifie que l’on peut manger à court terme, autre chose que notre alimentation de base afin de pouvoir survivre.

Le système digestif de l’homme étant de la même nature que celui des grands singes, notre bol alimentaire devrait être constitué de 70% minimum de végétaux (fruits, baies, noix, légumes et graines germées).

La consommation de produits animaux (viandes et produits laitiers) doit être limitée car elle produit une grosse quantité de toxines (acides) que le corps a du mal a évacuer. Ces produits sont responsables de beaucoup de problèmes comme les inflammations (tendinites, arthrites,etc…) et des problèmes cardio-vasculaires (production de cholestérol et artérites).

C’est pourquoi il est préférable de limiter sa consommation de viande au maximum à une fois par jour et de consommer de préférence des petits animaux (volailles, poissons) et des œufs.

La consommation de produits industriels devrait être exceptionnelle voire supprimée de notre alimentation. En effet, ces produits ne contiennent que des calories dites « vides », ils sont complètement dépourvus de micro-nutriments. De plus, ils ne contiennent que des nutriments de mauvaise qualité (sucre raffiné, gras trans, etc…) et sont remplis d’additifs chimiques nocifs pour l’organisme.

La consommation de ces produits à un impact négatif direct sur notre santé (acide urique, cholestérol, diabète) et notre moral (fatigue chronique, irritabilité, dépression). Voici une liste de ce type de produits :

  • Fast-food
  • Sauces industrielles
  • Sucres et farines blancs (pâtes, pain)
  • Viennoiseries
  • Charcuteries
  • Gâteaux industriels
  • Confiseries
  • Fritures à l’huile trans
  • Plats préparés
  • Céréales pour petits déjeuners

En conclusion, quel est le bol alimentaire idéal ?

Nous sommes tous différents donc nos besoins le sont aussi. Il est important de « s’écouter » et d’être attentif à notre ressenti :

  • Suis- je épuiser ou en forme après un repas ?
  • Je n’ai pas faim, est-ce que je mange ou j’attend que mon corps m’envoie un signal ?
  • Ai-je chaud ou froid après un repas ?
  • Ai-je un coup de mou entre 9 et 11h du matin ?

Ces indications nous montrent si notre alimentation est en adéquation avec nos besoins.

Il existe toutefois des points communs entre nous tous :

  • Il faut que notre alimentation soit la plus naturelle possible (produits bruts) et de préférence biologique (limitation des pesticides, meilleure qualité nutritive).
  • Privilégier les fruits et légumes de saisons (70% du bol alimentaire) et les consommer en majorité cru.
  • Privilégier les petits animaux et si possible issu de l’agriculture biologique ou achetés à des producteurs locaux.
  • Consommer des fruits de mer.
  • Privilégier les céréales complets à index glycémique bas ou moyen (IG>60).
  • Limiter les produits laitiers et privilégier ceux de chèvre ou de brebis.
  • Consommer de manière exceptionnelle fast-food, viennoiseries ou charcuteries.
  • Limiter la consommation d’alcool et de café.

« Coquina medicinae famulatrix est » (la cuisine est la servante de la médecine) – Térence, 190-159 av. J.-C.

Retour en haut